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Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir

Publié le par ST OUEN SUR ITON

Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
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Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir
Commémoration du 8-Mai : une cérémonie pour se souvenir

Il y a 78 ans, la Seconde Guerre mondiale prenait fin. Aussi, ce lundi 8 mai, à 16 h 30, Saint-Ouen-sur-Iton, comme toutes les communes de France, a commémoré la victoire du 8 mai 1945, en présence de Joël Brunet, maire et de quelques élus, de Jean-Pierre Launay, président des anciens combattants et des porte-drapeaux, de Philippe Van-Hoorne, maire de L'Aigle et conseiller départemental, de Véronique Louwagie, députée et conseillère départementale et de Jean-Claude Belliès, président du comité d'entente des anciens combattants de L'Aigle. Après une présentation de la cérémonie par  Jean-Claude Belliès qui a ensuite lu le message de l'UFAC (Union Française des Associations de Combattants), Jean-Pierre Launay a enchaîné avec la lecture du message de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées. Après le dépôt de gerbes et la minute de silence, « La Marseillaise » a été interprétée par l'assemblée.   A l’issue de cette cérémonie, un vin d’honneur a été offert par la municipalité et servi à la petite salle des associations.

Message de l'UFAC

Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait sans conditions devant les Armées alliées. Le fascisme hitlérien était vaincu. La guerre en Europe prenait fin, mais la Seconde Guerre mondiale n’allait se terminer qu’après la capitulation, le 2 septembre 1945, du militarisme japonais. En ce jour de commémoration, rendons hommage aux innombrables victimes civiles et militaires des combats meurtriers, des bombardements aériens, de la captivité, de l’internement, de la déportation, des exécutions et exterminations. Rendons hommage à tous les soldats alliés et français de la Métropole et des Territoires d'Outre-mer, aux volontaires de la Résistance, à tous ceux qui sur terre, sur mer et dans les airs unirent leurs forces pour vaincre le fascisme et le nazisme. Pour l’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC), il importe que ces pages d’Histoire faites d’événements douloureux et de moments héroïques soient connues, comprises et partagées par tous. Aujourd'hui, le fanatisme religieux, le terrorisme, le réveil des nationalismes menacent la paix, la sécurité des peuples, la liberté et les droits de l'Homme. Aussi, fidèle au souvenir de celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour un monde sans guerre et sans haine, l'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) appelle tous nos concitoyens à poursuivre le combat en faveur de la Solidarité et de la Paix. Vive la République ! Vive la France

Message de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées.

 

MESSAGE

de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées

et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

à l’occasion du 8 mai 2023

8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.

Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.

Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.

Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.

Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.

La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.

Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.

Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait.

Écoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.

Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.

Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.

Vive la République.

Vive la France.

 

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